mardi 31 décembre 2013

samedi 28 décembre 2013

Décembre





COMPLEMENT D'ENQUETE : DES ECHECS QUI DÉRANGENT.

Adoption : des échecs qui dérangent - 09/01/2014 - News et vidéos en replay - Complément d'enquête - France 2


ADOPTION : DES ÉCHECS QUI DÉRANGENT

Réussir à adopter est un rêve pour des milliers de couples en mal d'enfant. Mais on parle moins de ce qui se passe ensuite. Près de deux adoptions sur dix tournent mal, car la greffe ne prend pas entre l'enfant et sa nouvelle famille. L'explication est simple : les couples candidats espèrent toujours un bébé en bonne santé, mais la réalité des enfants adoptables est moins idyllique.
Qu'ils soient français ou étrangers, ces enfants sont souvent plus âgés, et déjà cabossés par la vie, à l'image de ces milliers de filles et de garçons âgés de 10 ans et plus qui, dans les foyers d'aide sociale, attendent en vain une nouvelle famille. Faut-il assouplir les procédures, promouvoir de nouvelles formes d'accueil, privilégier le parrainage plutôt que l'adoption ? Un projet de loi sur la famille est attendu au printemps 2014.
Reportage en France auprès de ceux que les services sociaux appellent les "enfants délaissés", aux Etats-Unis sur le scandale d'un trafic d'enfants de "seconde main"  via des petites annonces sur Internet, mais aussi en Espagne où, pendant des années, des bébés étaient volés dans des maternités au profit de couple stériles. Complément d'enquête sur un tabou : la face cachée de l'adoption.

mardi 24 décembre 2013

Rencontre avec notre Pénélope.

Il y a  8 ans nous rencontrions Penelope apres 1 mois passé au Vietnam…
En faisant du tri dans mes vidéos, je suis retombé dessus, cela faisait des années que je ne l'avais pas regardé, je l'aime toujours autant !

Reportage

Reportage réalisé par Elsa  DAFOUR
Il parle des femmes haïtiennes dans le camps de déplacés "Argentine" à Port au Prince.
Ce reportage a été financé via Kisskiss bank et s'appelle : Demain si Dieu veut.

 S'il obtient assez de vote, le reportage sera diffusé sur france 2

http://www.dailymotion.com/contest/infracourts/videos#video=x17v4no

mercredi 18 décembre 2013

La grand-mère Noël

Ma grand-mère, 92 ans, qui fait ses achats de Noël ! j'adore …
7 enfants - 21 petits-enfants & une quasi 50 ène d'arrières..
Et la patate !!

 " ça fait beaucoup de gosses j ai acheté plein de saloperies 

lundi 16 décembre 2013

Une famille en Noir et Blanc

Tout commence avec un courrier de la Ddass leur proposant d’adopter un bébé français, pupille de la Nation. Après des années de démarches, d’attente, d’espoirs déçus, Stéphanie et Pascal sont fous de joie.
Ce qu’ils ne savent pas, et qu’on se garde bien de leur dire, c’est que cet enfant, leur enfant, est noir. Ils n’avaient pas prévu ce cas de figure, pas imaginé former une « famille mixte ». Deux parents blancs, un enfant noir.
Comment vont-ils s’adopter mutuellement ? Pourront-ils se reconnaître ? Et comment réagiront les gens autour d’eux ?
Ce livre est le récit d’une adoption particulière, une histoire qui fait la peau aux préjugés et un pied de nez à la bien-pensance. Une histoire qui n’a pas peur d’aller gratter sous le vernis des apparences pour voir ce qui s’y cache – et qui n’est pas toujours joli. Une histoire qui envoie promener le politiquement correct et interroge nos idées toutes faites. Une histoire d’amour qui nous en fait voir de toutes les couleurs.






Stéphanie CLAVERIE
L'auteur
Stéphanie Claverie est diplômée des Beaux-Arts. Elle a été, pendant quinze ans, assistante de réalisation puis directrice de collection pour des téléfilms. Une famille en noir et blanc est son premier livre.

vendredi 13 décembre 2013

ADRESSE

Alors pour ceux qui suivent le blog de pénelope, clovis et Violette la prochaine adresse et la dernière va être :
www.adoption-penelope-clovis-violette.blogspot.com

jeudi 12 décembre 2013

100% cachemire" et le délicat sujet de l'adoption : au-delà de la comédie, la réalité des difficultés taboues de l'attachement entre parents et enfants adoptés.

Atlantico : Le nombre d'adoptions internationales en France a encore diminué en 2012 au motif que les procédures seraient de plus en plus compliquées. Pour quelles raisons ? Qu'en est-il de l'adoption nationale ? 

Fanny Cohen-Herlem : Cette baisse de l’adoption internationale en France ne s’explique pas par le fait que les procédures sont plus compliquées, mais parce que les pays d’origine favorisent de plus en plus l’adoption nationale, notamment la Russie, la Chine, ou la Bolivie. A cela s’ajoute le fait que les pays d’origine ont davantage d’exigences concernant leurs conditions d’adoption, se conformant au principe de droit international relatif à l’intérêt supérieur de l’enfant.  
Pour ce qui est de l’adoption nationale, on pense qu’il y a toujours beaucoup d’enfants pupilles. Le nombre d’enfants qui naissent sous le secret reste pour sa part inchangé, entre 500 et 600 enfants par an. Concernant les demandes d’agréments, on en dénombre entre 20 000 et 23 000 actuellement en cours en France, ce qui fait qu’il y a très peu de possibilités pour les couples françaisCeci étant, une réflexion est vraiment engagée au sein du gouvernent et du Conseil supérieur de l’adoption afin de développer l’adoption nationale, et notamment celle d’enfants plus âgés, ou avec des troubles de la santé. La réflexion me paraît plus soutenue donc en ce moment, ce que la loi sur la famille pourrait d’ailleurs illustrer.

Les parents souhaitant adopter sont-ils conscients des difficultés qui les attendent une fois l'enfant arrivé ? Comment les aider à y faire face ? 

Tout dépend des couples ou des célibataires qui peuvent adopter en France et à l’étranger. Ils n’ont pas toujours conscience des difficultés qui les attendent car il s’agit, pour la plupart, de candidats ayant un grand espoir vis-à-vis de leur projet d’adoption, compte tenu des difficultés qu’ils ont pu connaître pour avoir des enfants par la voie naturelle. Pour cette raison, certains d’entre eux ont tendance à minimiser les difficultés inhérentes à ce type de filiation. Ils auraient donc besoin d’un véritable accompagnement.
A ce sujet, je travaille dans une structure qui vient de se créer, Alpa Le Fil d’Or, qui propose, grâce à son comité scientifique et technique, d’accompagner les futurs parents adoptifs une fois leur agrément obtenu, et ce par le biais de groupes de parole, de conférences-débats… L’objectif est de leur faire prendre conscience de que c’est que d’être des parent adoptif.
Aucune structure formalisée à proprement parler n’existe encore. Dans certains pays européens comme la Belgique, les Pays-Bas, ou l’Angleterre, des formations organisées et gérées par l’État sont proposées de façon obligatoire. Ceci n’existe pas en France, où les conseils généraux essayent néanmoins de faire ce qu’ils peuvent avec leurs moyens, de même que les associations de parents adoptifs avec l’aide de professionnels. Il y a aussi les intermédiaires entre les futurs adoptants et les pays d’origine, comme l’Agence française pour l’adoption et l’Organisme autorisé pour l’adoption. Ces structures leur délivrent essentiellement des informations sur les pays où ils vont se rendre pour adopter, ce qui n’a rien à voir avec les préparations proposées dans les autres pays européens.

Stérilité, sentiment de solitude...dans quelle mesure les motivations de l'adoption peuvent-elles alimenter les problèmes futurs avec l'enfant adopté ? 

Ce qui alimente les problèmes futurs, c’est essentiellement le fait de ne pas être au clair avec son projet d’adoption. L’adoption ne doit pas être un pis-aller, ni un geste humanitaire, ni accompli parce qu’on est tout seul et qu’on se réveille à 50 ans en se disant qu’on n’a toujours pas d’enfants.
Le projet d’adoption doit relever d’un véritable désir d’enfant, sentiment assez universel. Les couples ou candidats à l’adoption doivent être au clair avec leur propre histoire ; par exemple, il faut que les couples proclamés stériles aient définitivement renoncé à avoir un enfant biologique, pour éviter que l’enfant adopté soit considéré comme un enfant de substitution.
Il convient également de ne pas accorder trop de place au merveilleux dans ce projet d’adoption car l’enfant adopté reste avant tout un enfant, avec les difficultés que cela pose, et même parfois un peu plus dans la mesure où il s’agit d’enfants avec une histoire parfois chargée, avec laquelle il faut composer.

Comment les parents peuvent-ils et doivent-ils composer avec le passé de l'enfant adopté ? Doit-il être omis, ou au contraire, avoir sa place dans l'histoire familiale ? 

Il doit avoir sa place, c’est-à-dire celle qui lui revient et pas une autre. On ne peut pas faire semblant d’ignorer l’histoire de l’enfant dans la mesure où il en a une. Néanmoins, cette place du passé de l’enfant adopté ne doit pas toujours être mise en avant. Ce qui est important, c’est de construire des liens et une histoire en respectant le fait que cet enfant ait une histoire passée. Ceci a d’ailleurs une incidence sur la construction des nouveaux liens. Quand l’enfant adopté a été abandonné, celui-ci peut avoir peur d’être abandonné à nouveau ; lorsqu’il a été maltraité par ses parents biologiques, celui-ci peut être plus fragilisé vis-à-vis de ses nouveaux parents ; il peut également éprouver un grand besoin de stabilité dans le cas où il est passé de structure en structure…
L’histoire du passé appartient à l’enfant, un peu aux parents, mais c’est véritablement l’enfant qui lui accordera la place qu’il souhaite. En général, les adoptants sont informés du fait de ne pas cacher les choses, bien que la transparence n’ait pas vraiment de sens. Je ne crois pas qu’on ait intérêt à tout dire forcément, mais seulement ce qui paraît être utile pour les enfants, au regard notamment des questions qu’ils peuvent poser. Il convient alors de leur répondre en fonction de leur âge et donc avec les mots appropriés. Il ne faut surtout pas raconter l’histoire et en se disant que c’est fait et qu’on n’en parlera plus.

Que faire lorsque l'enfant adopté rejette, à un moment, sa famille d'adoption ? Qu'est-ce qui engendre une telle situation ? 

Cela dépend à quel âge, et de la manière dont cela se manifeste. La première question que devraient se poser les parents adoptants confrontés à cette situation est celle de savoir ce qui se passe réellement entre eux et leur enfant adopté. Un enfant, comme nous, traverse des périodes qui peuvent être difficiles, notamment à l’adolescence. Celle des enfants adoptés peut d’ailleurs être un peu particulière. Il convient de savoir si les parents sont suffisamment solides pour affronter cette situation de rejet, qui est souvent momentanée.
De même, il convient de se poser la question de la part de responsabilité des parents par rapport à la situation de rejet. Toute la responsabilité de la situation difficile ne doit pas être mise sur le compte de l’adoption et de l’enfant. Le rejet concerne toutes les parties à la situation. S’interroger en tant que parent est donc indispensable.
Ensuite, il faut essayer de comprendre le contexte du rejet : que s’est-il passé dans la vie de l’enfant, dans celle du couple adoptant, dans la famille dans son ensemble…Cette étape visant à faire des liens est indispensable. On peut après s’interroger sur ce qui fait que ça ne va pas dans l’histoire de l’enfant. Lorsque l’on a fait le tour de tout cela, mais que rien n’est résolu, il faut aller voir un professionnel pour éclairer la situation et aider l’enfant en difficulté car cette situation de rejet entraîne de la souffrance chez l’enfant qui rejette.

Quels sont les types de rejets qu’on peut observer de la part des parents, et jusqu’où cela peut-il aller ?

Les types de rejet sont extrêmement variés : cela peut relever du fait que les parents ne supportent plus l’enfant parce qu’il se colle à eux tout le temps, parce qu’il fait des fugues, parce qu’il adopte une attitude provocante à leur égard… La conséquence de tout cela est que, généralement, les parents ne se sentent pas reconnus et aimés en tant que tel.
En France, dans le cadre de l’adoption plénière, le renvoi de l’enfant n’est pas possible car l’enfant n’est pas une marchandise. Aux Etats-Unis, en revanche, cela est tout à fait envisageable. Pour revenir sur le cas français, l’enfant adopté peut éventuellement être confié aux services sociaux français qui sont aussi là pour venir en aide aux familles françaises en difficulté avec leurs enfants adoptés. Tout un travail est alors fait entre l’enfant et les parents pour recréer le lien.

Comment penser l'assimilation de l'enfant adopté à la cellule familiale, et plus largement à la société du pays d'accueil ? 

Je parlerais davantage d’intégration. Celle-ci doit bien évidemment être pensée comme une intégration de long terme, pour toute la vie. Dans le meilleur des cas, l’enfant adopté a été pensé et rêvé par le couple et toute la famille. A cet égard, une place au sein de la structure du couple ou de la famille lui a été faite à son arrivée.
Parce que la situation réelle peut être différente de ce qui a été pensé et rêvé par la structure adoptante, il convient de faire preuve d’une certaine souplesse dans le cadre de cette adaptation réciproque. Trouver sa place dans une famille constituée demande une certaine souplesse psychique, une certaine adaptabilité. C’est pourquoi la rigidité fait partie des principales contre-indications à l’adoption.
L’intégration progressive de l’enfant adopté dans la structure familiale adoptante est ce qui permet l’assimilation sociale.

Propos recueillis par Thomas Sila-ATLANTICO

adresse…

Au final, l'adresse de ce blog va probablement devenir adoption-penelope-clovis-violette.blogpost.com
ou adoption-penelope-clovis-violette.com...

mercredi 11 décembre 2013

7% des enfants adoptés sont finalement renvoyés (Le Figaro)

Dans 100% cachemire, en salles ce mercredi, Valérie Lemercier joue une Parisienne qui adopte un enfant et regrette bien vite son geste, tant le garçon est difficile. Le scénario s’inspire d’un fait divers américain bien réel : en 2010, un couple, excédé, avait renvoyé dans son pays un petit Russe quelques mois après l’avoir adopté. Le pédopsychiatre Pierre Lévy-Soussan (1) confirme que ces drames n’arrivent pas qu’au cinéma. Selon lui, les échecs d’adoption sont encore trop nombreux.  
Le Figaro.fr/madame. – Chaque année, des enfants seraient renvoyés par leurs parents adoptifs à l’Aide sociale à l’enfance. Combien sont-ils environ ?Pierre Lévy-Soussan. – C’est très difficile à quantifier. Ils représenteraient entre 5 et 7 % des enfants adoptés. C’est énorme. Malheureusement, tous les parents peuvent abandonner un enfant, qu’il soit adopté ou non. Mais dans le cas de l’adoption, ces personnes ont été suivies, évaluées, alors cela ne devrait pas arriver. Il y a aussi de nombreux échecs de construction filiative. Il arrive que le lien avec les parents adoptifs ne prenne pas. Ces enfants, je les appelle des « sans domicile filiatif ». C’est difficilement chiffrable, mais c’est plus fréquent.
Les agréments sont-ils distribués trop facilement, après des contrôles insuffisants ?L’agrément en France n’est pas assez sélectif. Il y a de grandes disparités entre les départements. Ce sont les présidents des conseils généraux qui ont la décision finale. Dans beaucoup d’endroits, c’est le droit à l’enfant qui prime, et non le droit de l’enfant. À Paris, on constate seulement 2 % de refus. Or, un agrément qui est fait correctement prépare bien les parents à la suite.
9910Valérie Lemercier et son fils adoptif dans "100 % cachemire".
Les parents ne sont pas assez soutenus
Comment éviter ces échecs ?Il faudrait non seulement une volonté politique forte autour de l’agrément, mais aussi augmenter les moyens d’aide et de suivi des familles. Les candidats à l’adoption doivent prendre conscience de leurs limites psychiques par rapport à leur projet. Les parents ne sont pas assez soutenus pour effectuer ce travail préalable. Certains me donnent l’impression de se préparer à gravir une montagne en sandales. L’adoption ne doit pas consister à sauver un enfant, ni à permettre de réparer un couple qui va mal,  mais à bâtir une famille. C’est un projet qui se construit.
(1) Auteur de Destins de l'adoption (Ed. Fayard)