lundi 29 septembre 2014

Instantanés par Flavie Flament… la classe non ?

J'ai envoyé le livre a RTL.
Flavie Flament en a parlé dans son émission.
Vous pouvez l' entendre au bout de 15 secondes (apres les pubs)
Whoauuu super contente que le livre plaise aussi aux médias. !
Instantanés - RTL

jeudi 25 septembre 2014

Les Maternelles & Adoption.

Instantanés sera présenté par Nathalie LE BRETON lors de la chronique livres de l’émission LES MATERNELLES (France 5) du 3 OCTOBRE 2014
Le thème de l’émission étant l’adoption

mercredi 24 septembre 2014

Un beau témoignage.

Bonjour géraldine, ce livre est une merveille, je me régale à découvrir chaque histoire au fil des jours. Il a aussi aidé ma fille qui a décidé de parler de son histoire à l’école pour la première fois. Dans le cadre d’une rubrique "quoi de neuf" proposé par la maîtresse, elle a souhaité présenter le livre Instantanés et plus particulièrement sa page. Elle n’a pas voulu me dire ce qu’elle avait expliqué lors de sa présentation… toujours difficile pour elle d’échanger avec moi sur ce sujet. Par contre elle m’a dit qu’après un camarade l’avait serrée dans ses bras et lui avait dit qu’elle était trop mignonne quand elle était petite. C’est ce même camarade qui lui avait dit il y a 2 ans à son arrivée à l’école "toi tu joues pas avec nous t’es pas comme nous", faisant référence ensuite à son adoption. Ce livre est une bénédiction ! Il est également porteur d’espoir pour toutes les familles en attente. Bon courage à elles.

Un loulou heureux d'être dans le livre !


mardi 16 septembre 2014

lundi 15 septembre 2014

Québec..

Les premiers livres envoyés au Québec sont arrivés !
Merci Nathalie pour cette photo.

jeudi 4 septembre 2014

Instantanés - Témoignages d' Adoption.

Voiçi un petit résumé en film, de mon projet Instantanés qui a vu le jour fin août.

livre sur l'adoption

mardi 2 septembre 2014

La fin de l'adoption internationale ?

L'adoption internationale est-elle en voie de disparition ? Au cours de la dernière décennie, le nombre d'adoptions a fondu comme neige au soleil partout dans le monde. Une baisse qui "est désormais structurelle en France et dans la plupart des pays d'accueil", note dans son dernier rapport la Mission de l'adoption internationale, l'autorité centrale française en la matière.
Comment en est-on arrivé là ? D'abord parce que les principaux pays donneurs ne le sont plus vraiment. Il n'aura échappé à personne que, si l'Occident ne sort pas du marasme économique, le reste du monde lui se développe et s'enrichit (même de manière très inégale). Conséquence logique, les abandons d'enfants, principalement motivés par des raisons économiques, sont plus rares. Mais cette baisse est surtout le fruit d'une plus grande régulation et réglementation, elle-même conséquente à de nombreux abus (vol et trafic d'enfants, corruption, etc.). Les États signataires volontaires de la Convention de La Haye, le texte de droit international qui fait autorité depuis 1993, sont toujours plus nombreux, à l'exception notable des États africains et du Golfe, encore réfractaires. Ce texte fait de l'adoption internationale l'ultime recours, "dans l'intérêt supérieur de l'enfant". Autrement dit, toutes les autres pistes (adoption par des proches, placement en famille d'accueil, adoption par des concitoyens) doivent avoir été creusées avant de déclarer l'enfant adoptable par des étrangers. Son application ne se fait pas sans difficultés, notamment dans les pays les plus pauvres comme Haïti (lire p. 58), mais il a le mérite de freiner les abus et de structurer la protection de l'enfance dans des pays où elle était politiquement défaillante, voire inexistante, comme en Chine par exemple (lire p. 59).
Les diplomates s'en mêlent
Car l'adoption est un phénomène éminemment politique. "Les décisions, dans les pays donneurs et les pays receveurs, sont prises au plus haut niveau de l'État, les rendant d'autant plus imprévisibles", constate au quotidien Geneviève André-Trevennec, responsable de la Mission adoption à Médecins du monde. Ainsi, elle est devenue une variable d'ajustement dans la réforme de la politique de l'enfant unique en Chine. Elle fait aussi l'objet de tractations diplomatiques (en France, elle relève du Quai d'Orsay) et de traités bilatéraux - comme récemment entre la France et la Russie -, de coopérations multilatérales au sein de la Conférence de La Haye, ou de décisions unilatérales. Comme la Colombie, gros pourvoyeur qui sans prévenir a décidé de fermer ses frontières pour les enfants de moins de sept ans.
À tous les niveaux, l'adoption n'est jamais anodine, elle soulève des questions de souveraineté nationale, bouscule les identités individuelles et les imaginaires collectifs, soutient Bruno Perreau, anthropologue du phénomène. Dans ce contexte, les parents candidats sont des pions, souvent laissés à eux-mêmes, malgré la myriade d'associations - souvent de très petites structures plus amicales que militantes. Le temps de la procédure s'est considérablement allongé, une dizaine d'années au minimum, contre moitié moins il y a dix ans. Les enquêtes sont de plus en plus fastidieuses, les normes physiques et économiques de plus en plus contraignantes et disqualifiantes.
Le nourrisson est une exception
Des parents qui sont amenés à se battre pour un enfant qui ne correspond pas à leur idéal car l'adoption d'un nourrisson relève désormais de l'exception. La majorité des enfants sont dits "à besoins spécifiques", c'est-à-dire qu'ils ont plus de cinq ans, et/ou sont atteints d'une pathologie et/ou appartiennent à une fratrie. En 2013, en France, la majorité des 1 343 adoptés avait plus de trois ans, un enfant adopté sur cinq avait plus de sept ans, un quart était atteint d'une maladie physique ou psychologique. Un nouveau profil d'enfant auxquels les parents, qui souvent font le choix de l'adoption après une tentative de fécondation artificielle, donc par défaut, ne sont pas ou prou préparés (lire p. 61). À l'exception de Médecins du monde, les organismes autorisés pour l'adoption (OAA), des associations animées par des bénévoles, n'ont vraiment ni les moyens, ni la volonté, de faire ce travail de préparation, certains d'entre eux étant tellement petits qu'ils ne procèdent qu'à une ou deux adoptions par an.


Cet obscur horizon de l'adoption internationale ne signifie pas la fin de l'adoption. Car pour satisfaire le besoin d'enfants de leurs ressortissants, les grands pays d'accueil que sont les États-Unis, la France et l'Espagne n'ont qu'à relancer leur adoption nationale, comme la Convention de La Haye dont ils sont signataires, les y obligent en principe. 
Thomas Monnerais
Alternatives Internationales n° 064 - septembre 2014
 

lundi 1 septembre 2014