vendredi 26 octobre 2012

Adoptants-Adoptés en images !

Depuis quelques temps, je me suis lancée dans ce projet photos.

Avant d’être photographe, je suis d’abord maman de 3 enfants adoptés.
Pénélope 7 ans née au Vietnam, Clovis 5 ans né au Cambodge et la petite dernière, Violette 20 mois née au Laos.
J ‘ai un projet photographique qui me tient a coeur depuis plusieurs années.
Je suis à la recherche de parents adoptants qui aimeraient témoigner et se faire photographier avec leurs enfants..

Les Portraits seront   »simples « , des portraits serrés, et ces photos seront accompagnés d’un texte, racontant le jour de la rencontre, les émotions…

Ce projet est  en cours.. donc si vous êtes concernés, ou si vous connaissez dans votre famille, vos amis, vos collègues, des petits loulous venus d’ailleurs, mais aussi des adultes, contactez moi. Un portrait  30×40  sera offert aux personnes photographiées. D’avance Merci !





QUELQUES EXPLICATIONS POUR LES PERSONNES INTÉRESSÉES :
Une séance dure en général 1 heure, parfois un peu moins selon les enfants. Le studio est a côté de Nantes, à Treillieres. Pour ce qui est de l'exploitation des images, vous me donnez l'accord de me servir de la ou des photos choisies, avec votre texte. Le but final n'est pas encore bien précis, je réfléchis...C'est un travail de longue haleine, puisqu'il faut tout de même du temps avant que les portraits ne se concrétisent..
Avant toute publication, un accord vous sera redemandé...donc ne vous inquitez pas...si vous avez des questions gfur1@me.com...et surtout faîtes tourner sur vos blogs si vous le pouvez afin que ce projet "grandisse"...et pour répondre à Celine, non ce n'est pas réservé aux enfants d'origine asiatiques..au contraire je veux de la  diversité !!!
je ne prends pas toujours le temps de répondre a vos messages (par faute de temps) mais merci pour tous vos messages toujours très sympas a lire !!!

Juliette 


"le 4 mars 2011, après tant d'année d'attente, d'espoir, de rêves, nous croisons enfin tes grands yeux noirs. Tu as 27 mois, tu es née à Ho Chi Minh Ville, au Vietnam.
Le 4 mars 2011, c'est le premier jour du reste de notre vie"

Sorya


Selon une croyance asiatique :


un fil rouge invisible relie ceux et celles qui sont destinés à se rencontrer

indépendamment de l'endroit, de la circonstance ou du calendrier.

Ce fil a pu s'étendre ou s'embrouiller mais sans jamais se rompre
pour arriver à notre merveilleuse rencontre

        avec Sorya, le 20 août 2008, à Kompong Speu, au Cambodge
        Sorya avait 8 mois et 8 jours, elle est née le 12 décembre 2008

Il y a longtemps que nous t'attendions
mais on ignorait que tu viendrais d'aussi loin
d'un pays aux senteurs de lotus et de jasmin
d'une région de rizière et de mousson
d'une terre chargée d'histoire et de tradition.

Rencontre magique de complicité
que tous les mots du monde ne pourraient expliquer
premiers regards profonds et éveillés
premiers instants de tendresse spontanée
d'une petite bouille à la fois intriguée et apaisée
qui se love sur le sein de Maman "dans tous ses états"
et sur le ventre de Papa qui n'en revient toujours pas!

Il ya longtemps que tu es dans nos coeurs
et avec Maël, ton fréro le héros, tu nous remplis de bonheur.
Tu es dans notre vie depuis déjà 4 ans
que tu illumines chaque jour, chaque instant
avec le sentiment que tu as toujours été avec nous
        Son plus beau sourire est pour vous!

On aime tout chez toi
ta frimousse, ta vivacité, tes rires, ton sourire, ta couleur
même tes cris, tes colères, tes chagrins et tes pleurs
qui s'égrènent très vite en calins de bonheur
et parce que c'est Toi!     On a choisi un prénom qui te sied à merveille
notre fille pour la Vie!      Sorya : notre rayon de soleil!
        MERCI A TOI, MERCI LA VIE!



Élouan & Maël


Elouan né le 15 juillet 2003 à Hô Chi Minh date de notre rencontre: 22 septembre 2006 (3 ans et 2 mois)- Orphelinat de Tam Binh.

Maël né le 4 janvier 2008 à Hô Chi Minh date de notre rencontre:  29 juin 2009 (17 mois)- orphelinat de Tam Binh.
Petite anecdocte: Elouan disant à son frère à notre arrivée à Roissy: "Tu vas voir, c'est génial à la maison". Cela nous a énormément touchés, nous étions heureux de rentrer tous les 4 à la maison, Elouan était le plus fier des grands frères. 


Agathe
"Je suis avec toi, c'est ça le bonheur"


Thibault


lundi 22 octobre 2012

Départ pour Pénélope

Ce week end, petite virée chez Mickey avec des amis .
Khim et Tim, les copains de Clovis.





 Petit résumé succinct :
Grand soleil - enfants ravis -Parents crevés.
Que de monde ! Mais c'est horrible !
50 minutes de queue par attraction !
Mais bon :
les enfants étaient enchantés
Et 
c'est bien la,
le principal !!





 Retour hier à la maison 22h30 ! Épuisés




Ce matin, par contre nettement moins drôle pour Pénélope.
Départ pour 1 semaine a Noirmoutier avec tous les CE1.
En CP, ils étaient partis 3 jours, le départ s'était très mal passé pour Pénélope.
On a donc travaillé ces derniers temps avec Sophie Marinopoulos, pour préparer ce départ car elle ne voulait pas y aller.
Elle a énormément pris sur elle. Je pense que d'aller voir une psychologue l'a énormement aidé.
Elle a pleuré mais n'a pas fait de crise de nerf comme l'année dernière.
Elle essayait de se retenir, mais c'était trop dur.
Sa meilleure copine pleurait aussi.

Il faut dire que le départ a été un peu mouvementé.
L e car est arrivé avec 1/2 heure de retard, donc pour les enfants anxieux, ils ont eu le temps de stresser.
( ceci dit ça m'a permis d'aller en 4eme vitesse chercher un repas a la boulangerie, j'avais completement oublié  le pique nique du midi). Du coup, plein de parents qui travaillaient on été obligé de partir avant que le car n'arrive.
Ensuite il y a un enfant, qui a fait une crise de nerf tres impréssionnante. 
Il a voulu s'enfuir, des parents lui ont couru après. Au bout d'une demi heure de négociation, il a été mis " de force " dans le car...bref, ça pleurait pas mal..
Pénélope en embrassant Arno,  lui a dit " dis a maman de ne pas s'inquieter " ... trop mignonne ma memere. (faut dire qu'elle voyait bien que cela était dur pour moi)
Bref a l'heure qu'il est,  je sais qu'elle est bien (même si le couché va surement etre un peu difficile sans le bisou du soir). Retour a la maison vendredi soir !



samedi 20 octobre 2012

Pour les Nantais

En ce moment, Pénélope va voir Sophie Marinopoulos.
Elle va très bien, mais a des petites questions existentielles. Elle était déjà allée la voir il y a trois ans.
Elle l'aime beaucoup. Je ne sais pas ce qu'elles se racontent, mais le courant passe très bien.
Cela nous aide aussi parfois a réfléchir... pas toujours facile quand les questions arrivent... l'adoption est vraiment une des "spécialité " de cette psychologue


Elle a crée il y a quelques années "les pates au beurre" :

les Pâtes au beurre.

Créé par la psychologue et psychanalyste Sophie Marinopoulos, cette association reçoit, dans sa cuisine, les parents tous les mercredis. Lieu d'accueil et d'échanges, les Pâtes au beurre invitent les parents à se livrer. Les psychologues de l'association écoutent et soutiennent... Et si les solutions étaient là, devant soi...

Les Pâtes au beurre accueillent également les familles pour des rendez-vous individuels. Pour évoquer en famille (avec ou sans les enfants) les obstacles qui freinent au bien vivre ensemble.

Les Pâtes au beurre
73 rue Léon Jost
Renseignements : 02 40 16 06 52 ou pates.au.beurre@wanadoo.fr
Seules les consultations individuelles sont payantes (40€).

dimanche 14 octobre 2012

La grande crise de l'adoption à l'étranger (le Monde)



Sophie attend son numéro. Elle l'espérait pour septembre, mais l'administration chinoise tarde. Quand ils l'obtiendront, la jeune femme et son mari seront officiellement inscrits sur la liste des candidats à l'adoption en Chine. Ensuite, ce sera long, ils le savent. Le couple table sur trois ans. "Nous traversons la période la plus difficile, raconte Sophie. On ne sait même pas si cela aboutira un jour. On est obligés de penser à une vie sans enfant." Cela fait déjà deux ans que le couple a commencé les démarches, quand on leur a annoncé qu'ils ne pourraient pasavoir d'enfant biologique.

Sophie et son mari (qui, comme les autres parents interrogés, ont souhaité resteranonymes) ont des atouts. Tous deux âgés de 35 ans, ils remplissent les critères exigés par la Chine : être propriétaires, disposer d'un certain niveau de revenu, être éduqués et en bonne santé. Pourtant, on leur a expliqué que les candidats pour un enfant de 0à3ans sans particularité attendaient au moins six ans. Dans leur dossier, ils ont donc coché la case "enfant affecté d'un handicap réversible": bec-de-lièvre, pied-bot, doigt surnuméraire... Le délai est plus court.
En attendant, il faut vivre. Malgré les vacances reportées et la vieille voiture non remplacée: tout l'argent est économisé pour l'adoption. Elle coûte 10 000 à 15 000euros (en frais de voyages, de dossier, de traduction, dons à l'orphelinat, etc.). Malgré, surtout, l'investissement émotionnel. "Nous le voulons vraiment ce petit bout, donc on va se battre jusqu'au bout, dit Sophie. Si ça ne marche pas, au moins nous n'aurons pas de regret." Quand ils se sont lancés, Sophie et son mari ignoraient qu'ils allaient rencontrer autant de difficultés. Mais depuis quelques années, l'adoption internationale est en chute libre.
"DERNIER RECOURS"
En 2005, quelque 4 000 enfants de toutes nationalités étaient adoptés par des Français. En 2012, ils devraient être 1 500, selon les projections du ministère desaffaires étrangères (pour, en moyenne, 600 enfants français). Tous les pays d'accueil sont touchés dans les mêmes proportions (– 60% aux Etats-Unis). La tendance devrait se poursuivre"Il faut réagir si nous voulons qu'il y ait encore des adoptions internationales en France dans dix ans", affirme Nathalie Parent, la présidente de Enfance et familles d'adoption, principale association de parents adoptifs.
Les raisons se trouvent dans les pays de naissance des enfants. Tout d'abord, ils sont de plus en plus nombreux à ratifier la convention de La Haye de 1993. Le texte établit le principe de subsidiarité : l'enfant délaissé par ses parents doit être maintenu dans sa famille élargie, ou à défaut être adopté dans son pays. Car être élevé loin de sa culture d'origine peut être un traumatisme supplémentaire pour un enfant abandonné. "L'adoption internationale est le dernier recours", résume MmeParent. La convention proscrit aussi les adoptions individuelles, et oblige à passerpar des organismes agréés, afin de lutter contre la corruption et les trafics d'enfants. Cela ralentit le rythme des adoptions, voire les stoppe complètement, le temps pour certains pays de se mettre en conformité.
En parallèle, les anciens grands pays d'origine – Chine, BrésilRussie... – se développent. "Au Brésil, des classes moyennes apparaissent, analyse Geneviève André-Trevennec, directrice de l'organisme autorisé pour l'adoption de Médecins du monde, le plus gros opérateur associatif français. Ces couples fondent leur famille plus tard et rencontrent les mêmes problèmes de fertilité qu'en Europe.Ils sont candidats à l'adoption. Dans le même temps, le pays fait de gros effort dans la protection de l'enfance pour lutter contre les abandons."
Autre exemple, la Chine a assoupli la politique de l'enfant unique. Les petites filles, auparavant délaissées au profit des garçons, sont moins souvent abandonnées. De façon sous-jacente, la fierté nationale entre aussi en jeu. "Proposer des enfants aux pays riches, c'est un aveu d'échec", explique une source diplomatique. Les Russes limitent les départs au maximum en demandant aux postulants de longues formations. Les Chinois posent des conditions exigeantes."Beaucoup de pays ont compris que les enfants étaient précieux pour leur avenir", poursuit Mme André-Trevennec.
"UN BÉBÉ EN BONNE SANTÉ, IL NE FAUT PLUS Y PENSER"
Même si leur situation ne s'améliore pas systématiquement sur le terrain, cette évolution est dans l'intérêt des enfants. "Dans un monde idéal, il n'y aurait plus d'adoption internationale, dit-on au ministère des affaires étrangères. L'objectif du système est de trouver une famille pour chaque enfant, pas un enfant pour chaque famille." Les conséquences sont rudes, cependant, pour les candidats tenaillés par le désir d'être parents.
"Il y a dix ans, l'enfant rêvé était proche de l'enfant proposé, explique Mme André-Trevennec. Plus les années avancent, moins c'est le cas. Un bébé en bonne santé, il ne faut plus y penser." Sur le premier semestre 2012, plus de 30 % des enfants adoptés en France avaient plus de 5ans, seuls 9% moins de 1an. Les candidats se voient proposer de plus en plus de fratries et d'enfants atteints depathologies (problèmes orthopédiques, cardiopathies, hépatites B et C, VIH).
Le parcours d'obstacles s'allonge. Nathalie, 40 ans, vient d'adopter une petite fille de 3 ans, après six ans de démarches. Elle a déposé des dossiers en Russie, au Cap Vert, en Haïti, en Côte d'Ivoire, en Centrafrique, avant d'aboutir en Guinée."C'est très douloureux de recommencer à chaque fois, explique-t-elle. Un dossier, c'est un enfant." Elle a le sentiment "qu'on nous met des bâtons dans les roues, pour nous décourager".
Une impression partagée par d'autres célibataires. Les organismes agréés pour l'adoption sont très sollicités, donc sélectifs. Rares sont ceux qui acceptent les candidatures de célibataires. De plus en plus de pays les refusent également.
Comment réagir ? Les interrogations montent sur le gouffre entre les 25 000 agréments en cours de validité et le nombre d'adoptions. D'autant que les agréments sont délivrés par les présidents élus des conseils généraux, qui peuvent passer outre l'avis des services spécialisés. Cette procédure, qui est aujourd'hui une évaluation des aptitudes parentales, ne devrait-elle pas être repensée? "Elever le niveau d'information et de préparation des familles est indispensable, estime Mme André-Trevennec. Il faut travailler avec elles sur leur capacité à faire évoluer leur projet et sur les limites de ce qu'elles sont en mesure d'assumer."
Mieux préparer les candidats était l'un des objectifs d'une proposition de loi de la députée UMP Michèle Tabarot, votée en première lecture au Sénat en mars2012, avant l'alternance. Le texte visait également à faciliter l'adoption d'enfants français délaissés. Pas simple, quand le maintien du lien avec la famille biologique est au cœur de la politique de l'aide sociale à l'enfance.
Au-delà, certains commencent à s'interroger sur les limites du système. "Certains pays ne se défaussent-ils pas de leurs responsabilités en donnant à l'adoption internationale des enfants malades?", interroge-t-on par exemple au ministère des affaires étrangères. "On peut se demander jusqu'à quel niveau de sévérité dans la maladie l'adoption est possible, ajoute Mme André-Trevennec. Et jusqu'à quel âge il est judicieux de transférer un enfant à 15 000km de chez lui."

vendredi 12 octobre 2012

Merci à Ségolene une lectrice de ce blog !


Un Grand Merci a Ségolene de Landaul pour son colis arrivé ce matin



A travers une épreuve sportive, l’objectif est de mener une action humanitaire scolaire dans des écoles proches de Simal au Sénégal.

En effet, le lieu d’arrivée de chaque étape est situé dans une école à laquelle l’action humanitaire sera destinée. Chaque concurrente remettra alors à plusieurs élèves les colis qu’elle aura préparés. Ce sont plus de 10 tonnes de matériel scolaire qui vont ainsi être apportées de France, par plus de 300 participantes afin de doter environ 4000 enfants.

Du rythme, des couleurs, des émotions, voilà ce qu’attend la tribu des gazelles à chaque arrivée d’étapes, au coeur des petites écoles sénégalaises.

mercredi 10 octobre 2012

J'adore..

Les dernières oeuvres de Pénélope sur son bureau...j'adore !!!

Mes reines


lundi 8 octobre 2012

samedi 6 octobre 2012

lundi 1 octobre 2012

ROLLER...au hangar à bananes

Samedi, j'avais une prise de vue au Hangar a bananes. Pénélope grandit ... je l'ai donc emmener avec moi. Pendant que je faisait mes photos, elle a fait du roller pendant deux heures sous un beau soleil... 

le bonheur!


Le Hangar à bananes est le nom couramment donné au hangar 21 du Grand port maritime de Nantes-Saint-Nazaire, autrement nommé hangar Maurice Bertin. Il se situe en bord de Loire entre le quai des Antilles et le boulevard des Antilles, à l'extrémité ouest de l'île de Nantes, à Nantes en France.