mercredi 28 mars 2012

lundi 26 mars 2012

Ca sent l' été...

Le trampoline est monté, les shorts sont de sortis, Violette découvre les joies du vélo toute seule....il fait beau !!

mercredi 21 mars 2012

Les enfants adoptés ont aussi des racines ici (la parisienne)

C’est la première Journée de l’adoption. Son thème de réflexion : les origines de l’enfant. Qui prend le dessus ? Les liens biologiques ou les liens du cœur? Il y a des journées de tout. Toutes les causes, toutes les souffrances, tous les espoirs… Curieusement pourtant, il n’existait pas de « journée de l’adoption ». 


Aucun rendez-vous annuel officiel pour débattre et célébrer ce lien de filiation profond qui fonde ou agrandit, chaque année, environ 5000 familles en . C’est cet oubli qu’a souhaité réparer un groupe de parents adoptifs de l’association « LiLiT » (Liens Liberté, Transmission) en organisant aujourd’hui un colloque à  auquel participent des personnalités comme l’anthropologue Françoise Héritier ou le gynécologue Israël Nisand.

« Il y a tellement de gens qui jugent, qui donnent leur avis sur une aventure qu’ils ne connaissent pas… » explique Yaël Halberthal, l’une des organisatrices.

Changer de regard sur l'adoption


Le thème de cette première journée partira donc d’une réflexion de base : les origines de l’enfant « non biologique », adopté ailleurs. Quelle origine prend le dessus? La lignée auvergnate des parents adoptifs ou Haïti, le pays où leur fille est née et où elle aura peut-être envie de retourner un jour?

Qu’est-ce qui se transmet, qu’est-ce qui manque, qu’est-ce qui se tisse? « L’idée de cette première journée, avoue Coco Tassel, qui vient de publier J’adopte! et qui coorganise l’événement, c’est aussi d’essayer de modifier le regard stigmatisant que la société a sur les adoptants et les adoptés. On aimerait sortir un peu de ce qu’on entend tout le temps sur l’adoption : C’est compliqué, c’est long, c’est risqué, c’est un déracinement… »


« Une pulsion immédiate de filiation! »
CATHERINE grand-mère de Justine, adoptée au Viêt Nam

L’une est blonde, l’autre brune. Quelque soixante ans les séparent et, pourtant, elles ont le même rire, le même amour joyeux l’une pour l’autre. Justine appelle Catherine mamie, et Catherine se sent intensément grand-mère de cette petite fille de 3 ans que son fils et sa femme sont allés chercher au Viêt Nam. « Ce n’est pas la chair de ma chair, mais quelque chose d’aussi fort et je trouve que ça questionne effectivement beaucoup sur les origines… » tente d’expliquer cette psy parisienne, un peu sidérée elle-même par le fil qui s’est noué. « Quand je suis allée l’accueillir avec ses parents à l’aéroport, je crois que j’ai vécu exactement ce que peut vivre une grand-mère qui va à la maternité. Je n’avais pas anticipé une telle émotion. Un coup de foudre. Une pulsion immédiate de filiation… »

Comme une boutade, de temps en temps, elle joue au jeu des ressemblances, balance des « C’est moi tout craché! » aux grands-parents maternels avec qui elle partage cette douce sensation de familiarité. Catherine a beau redouter le moment où Justine sera assez grande pour se rendre compte de sa différence, ce fil est comme une évidence protectrice qu’elle prend bonheur à tisser : partager, raconter, transmettre. « Je fais comme toutes les grand-mères, je lui ai montré des photos de ma maman et mon papa, je parle de son père quand il était petit… » Elle inscrit Justine dans une lignée où elle aura toujours sa place, quoi qu’il arrive. « Je pense qu’elle aura un jour envie de chercher ses origines biologiques, conclut Catherine, sereine. Mais je serai toujours sa grand-mère. » 

Pénélope



Gigantesque ...

Papa était parti 5 jours avec des copains au ski (et oui, c est ça les nouveaux couples comme dit ma grand-mère). Il est revenu avec une super surprise....trop contents les loulous ! 

lundi 12 mars 2012

Ballade à vélo.



Nous avons trouvé la parade, pour reprendre les vélos et refaire des ballades : le trail-gator ( 69 euros chez Décathlon). Une barre que l on monte entre le vélo adulte et celui de l'enfant. La roue est levée et ...notre Cloclo pédale dans le vide, il  est ravi...Il fait du vélo mais sur des petites distances, donc là on a juste Pénélope a surveiller...et la petite Violette, derrière qui s'éclate des qu'il y a des bosses !



jeudi 8 mars 2012

Les jours rallongent...pour le plus grand bonheur de tout le monde.


Et oui, on sent enfin le printemps qui arrive doucement...les enfants recommencent a jouer dans le jardin après l'école... vivement que les beaux jours s'installent vraiment.. ( du moins le soleil d'Atlantique!)

vendredi 2 mars 2012

L'Assemblée vote un texte facilitant l'adoption.


PARIS (Reuters) - Les députés français ont adopté jeudi une proposition de loi UMP visant à faciliter l'adoption d'un enfant abandonné par ses parents.
Les groupes UMP et du Nouveau centre (NC) ont voté pour. Le groupe PS a voté contre, le gouvernement ayant refusé un de ses amendements relatif à l'adoption d'enfants nés au Maghreb.
Cette proposition de loi "sur l'enfance délaissée et l'adoption" de la députée UMP Michèle Tabarot, qui vise à compléter la loi de juillet 2005 sur l'adoption, propose d'accélérer la procédure d'abandon afin de faciliter l'adoption.
Actuellement, la durée est en moyenne de six ans entre le moment où l'enfant est placé et la déclaration d'abandon prononcée par le juge.
Aussi le texte propose-t-il d'engager la procédure de déclaration judiciaire d'abandon si les parents ne contribuent pas "à l'éducation et au développement" de l'enfant pendant un an.
Selon Michèle Tabarot, qui préside par ailleurs le Conseil supérieur de l'adoption, il y a annuellement en France entre 150 et 200 déclarations d'abandon sur les quelque 120.000 enfants placés en foyers ou en famille d'accueil.
L'objectif du texte est de doubler ce nombre de déclarations d'abandon et ainsi d'augmenter le nombre d'adoptions.
Aujourd'hui environ 800 à 900 enfants nés en France sont adoptés chaque année, ce qui représente moins d'un quart des enfants adoptés, dont le nombre s'élève à environ 4.000.
En France, selon le rapport de Michèle Tabarot, le nombre de bénéficiaires de l'agrément en vue d'adoption avoisine les 27.000, un chiffre qui correspond au nombre d'adoptions réalisées chaque année au niveau mondial qui, entre 2004 et 2010, est passé de 45.000 à 27.000, soit une baisse de 40%.
Le texte prévoit également d'améliorer la préparation et l'information des candidats à l'adoption et de renforcer l'implantation de l'Agence française de l'adoption (AFA) à l'étranger.
Cette proposition de loi ne pourra aboutir prochainement puisqu'elle ne figure pas à l'ordre du jour des travaux du Sénat alors que le Parlement suspend ses travaux le 6 mars pour cause de campagne électorale.
Elle pourrait être examinée par le Sénat à partir de la fin du mois de juin prochain, date à laquelle le Parlement reprendra ses travaux après l'élection présidentielle et les législatives des 10 et 17 juin.