lundi 31 décembre 2012

Fin d'année...

Le marathon est fini...comme tous les ans la course !

On a commencé par le 19 décembre par les 40 ans d'Arnaud !


 Ensuite les cousins sont venus passés quelques jours a Noël.

avec leur cousine Ana, qui habite au Mali
Le soir de Noel, le plein de cadeaux !!!
 Nous avons maintenant une infirmière...


 et un policier !


  puis le 26 Décembre, on a fêter les 7 ans de Pénélope et les 40 ans de notre cousin Laurent.



Violette a rencontré des copines Laotiennes! 

 Pénélope nous a choisi un beau poème, tres émouvant !

et le 27, on a invité 12 petites copines


et le 30 décembre, on a feter mes 39 ans !!
plus que ce soir, pour le réveillon et on se met AU VERT!!

vendredi 21 décembre 2012

Bon Noël a tous !

Bon Noël a tous !
Chez nous, les enfants commencent à etre énervés !!
Pénélope ne croit plus au père Noel, mais en tant que grande soeur, à gardé le secret...
Les cadeaux sont emballés...
Le sapin est décoré...
Bref, on y est !!
Joyeux Noël a tous...en esperant que tous les parents en attente, passent leur dernier Noel sans enfant..
( période un peu difficile quand on attend)
Kakrine... belle rencontre en Thailande !! 
Géraldine





mercredi 5 décembre 2012

mardi 27 novembre 2012

c'est elle ma fille !

Encore un tres beau témoignage, d'une femme adoptée, Patricia.

Le 15 juillet 2012, elle m’a quittée – elle nous a quittés – la mère qui s’était exclamée trente six années plus tôt, derrière les vitres de l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle, « c’est elle ma fille ! » en me montrant du doigt lorsque je suis descendue de l’avion dans les bras d’une nonne. Je n’étais pourtant pas le seul poupon de Corée, mais elle le savait … J’ignore comment, elle savait que c’était moi. Le sixième sens et l’instinct d’une mère ne sont donc pas un mythe et n’appartiennent pas qu’aux femmes qui enfantent.
Tout comme lors de ces derniers moments et après des semaines et des semaines de souffrance, de bataille contre la mort (ou plutôt pour la vie), alors que nous n’imaginions même plus qu’elle puisse être consciente et comprendre compte tenu du mal qui la rongeait, elle a décidé du moment où elle se laisserait partir. Elle attendait son fils, mon frère, qui a parcouru 8.000 kilomètres en urgence pour lui dire « au revoir ». Elle nous a quittés le lendemain de sa visite.

Je m’appelle Patricia et je suis née en Corée du Sud – à Séoul (Ahn Dong) plus précisément – il y a bientôt trente sept ans. Je suis arrivée en France à six mois avec ce petit bracelet en plastique autour de mon poignet sur lequel était inscrit « Jung Sook Ja ». Mon père doit encore l’avoir dans le tiroir du buffet, à côté de celui de mon frère « Nguyen Van Tien ». Mon père était allé chercher mon frère à Saigon (Hô-Chi-Minh-Ville aujourd’hui) alors qu’il avait dix huit mois, son petit caractère déjà bien trempé et ses traumatismes liés aux conflits qui faisaient rage dans le pays à cette époque.
Mon frère a vu arriver cette nouvelle petite sœur non sans une once de jalousie. Qui étais-je pour venir troubler sa belle vie tranquille d’enfant unique qui a duré près d’un an et demi !? Sont arrivés avec moi les fameux pipis au lit du grand frère, tout comme dans une famille « normale ».

Je pourrai être tentée de dire que nous sommes comme n’importe quelle autre famille – enfants adoptés ou enfants conçus – mais ce n’est pas tout à fait vrai. Je suis sincèrement convaincue que si l’amour qui nous est porté, l’éducation qui nous est donnée, les obstacles de la vie auxquels nous sommes confrontés peuvent être identiques, notre personnalité et notre façon de les appréhender en tant qu’enfants adoptés sont très différentes, tout comme ces traits de caractère récurrents et « anormalement » développés que l’on retrouve chez nous : le besoin et la quête d’amour, la soif de reconnaissance, la solitude et l’indépendance (pour se préserver ?), le manque d’assurance ou au contraire trop d’assurance pour cacher ce manque, la peur de ne jamais être à la hauteur, la recherche de soi qui développe souvent en nous la sensibilité, le côté artistique et l’envie de créer. Tous ces traits communs liés à une seule angoisse … l’angoisse d’être abandonné de nouveau.

Si mon frère a eu une personnalité rebelle et un caractère très fort face à l’éducation extrêmement stricte de nos parents, j’ai toujours été la petite fille sage, effacée et très obéissante qui ne cherchait qu’à plaire. Et cela m’a suivi toute ma vie, maintenant encore …

Je ne vais pas vous raconter toute me vie bien sûr, car je ne me souviens pas de tout et car je pense que rapporter des anecdotes de vie particulières sont bien plus parlantes :

On m’a dit – par exemple – qu’à l’âge de la maternelle, au moment de me présenter en classe, je clamais haut et fort, fièrement « je m’appelle Patricia M….. de Corée ». Enfant fantasque, je m’étais déjà inventée une particule noble et un nom pour mettre en avant mes origines lointaines. C’est assez curieux et comique lorsqu’on sait que cela n’a duré que le temps de ma petite enfance. Ce dont je me souviens ensuite, c’est plutôt du rejet de ce pays qui m’avait lui-même rejeté auparavant et qui a duré une bonne partie de ma vie.

Il y a eu aussi l’inquiétude de mes parents : à l’âge où un enfant commence à balbutier ses premiers mots, rien ne sortait de ma bouche. Après une visite chez un pédiatre, il a rassuré mes parents « ne vous inquiétez pas, elle ne dit rien mais observe et comprend tout ce qui se passe autour d’elle. Soyez patients ! ». Je me suis décidée à bavarder à l’âge de deux ans et je me suis mise à parler … comme une enfant de mon âge, sans aucun retard, avec ce léger accent asiatique chantant qui n’a duré qu’une quinzaine de jours. Preuve que la mémoire intra-utérine n’est probablement pas une légende.
Je me souviens du commentaire de ma maîtresse de CE1 – Madame M… – qui discutait avec mes parents « Patricia est une vraie tête de linotte, elle est tout le temps dans les nuages et pourtant elle a d’excellents résultats. Je me demande comment elle arrive à suivre ! ». Et les mêmes remarques sur mes bulletins scolaires « très bon travail mais effacée », « trop réservée » , … etc
J’ai toujours été une enfant très sensible, extrêmement timide, la tête perpétuellement dans les nuages et passant son temps très prématurément à dévorer des livres de contes, à dessiner, créer ou à trouver du réconfort auprès de mes chiens. Mon grand père paternel m’appelait d’ailleurs « pleine lune » pour ma bouille joufflue et certainement pour ce côté rêveur. Je m’isolais dans mon monde car l’autre – le vrai – me faisait peur : affronter les moqueries, ma différence, les regards insistants et cruels de mes camarades en particulier à la période délicate de l’adolescence, fut difficilement supportable pour moi. Affronter mon reflet dans le miroir – que je détestais – car je me sentais si peu asiatique et c’était pourtant l’image qu’il me renvoyait … En conséquence, ma personnalité s’en est trouvée totalement « atrophiée » et a causé l’incompréhension de mes parents. J’ai coupé toute communication avec l’extérieur – eux y compris – et c’est la raison pour laquelle mon côté solitaire et taciturne a pris une place bien trop importante et ne m’a jamais réellement quitté. J’en ai beaucoup souffert. Je passe encore mon temps non plus à lire mais à écrire, à dessiner ou à trouver de l’affection auprès de mes animaux lorsque j’ai besoin d’exprimer des choses que je suis incapable d’exprimer autrement, car la communication n’a jamais été le fort de notre famille, même si l’amour était bien présent. La différence est que je l’aborde avec plus de sérénité et comme un moyen de m’analyser, de me (re)construire, comme une thérapie. J’en ai fait une force. MA force et ce qui me particularise.

Si – dans le passé – la méchanceté, les réflexions désagréables, les regards, la bêtise des personnes me criant « ni hao » dans la rue alors que je ne suis pas chinoise, m’irritaient profondément et me blessaient, cela me fait sourire à présent et m’inspire de la pitié. De la pitié pour ces personnes incultes et ignorantes qui limitent l’Asie à la Chine ou au Japon (voire à la Thaïlande et au Vietnam depuis seulement une quinzaine d’années) et qui ne connaissent rien au monde, quelque fois même rien à leur propre pays. C’est affligeant mais le monde est ainsi fait et les guerres et conflits sont souvent issus de cette même constatation.
Une amie de mes parents a osé dire à ma mère un jour, sans méchanceté aucune « mais comment faites-vous pour aimer des enfants qui ne sont pas les vôtres ? ». Encore un exemple de l’ignorance humaine !
Mon propre grand-père paternel, les larmes aux yeux, disaient de nous « ce ne sont pourtant pas mes petits-enfants de sang mais ceux qui sont le plus proches de nous aujourd’hui ». C’est tellement beau et tellement dur en même temps !
Comment leur en vouloir ? A quoi sert le ressentiment si ce n’est s’enfoncer dans un état qui ressemblera au leur un jour ?

Inconsciemment je n’ai jamais été attirée par l’Asie et certainement aussi pour les raisons déjà abordées plus haut (Mais ça je ne l’ai compris que bien plus tard). Je rêvais plutôt des Etats Unis ou de l’Australie (mon premier grand voyage, mon sac sur le dos et … en solitaire bien sûr à un peu moins de dix huit ans). Puis un jour, à une trentaine d’années, j’ai décidé de faire un voyage en Indonésie : à Bali attirée par le côté paradisiaque de l’île et à Djakarta pour rendre visite un ami qui y travaillait. Etait-ce l’ironie du sort ? Le billet le plus économique que j’aie pu trouver était affrété par la Korean Airline. J’ai fait mon premier voyage en Asie avec la compagnie aérienne de mon pays natal et fait escale … à Séoul ! Dans l’année qui a suivi, je suis allée au Cambodge, puis au Japon.
Oui, je me suis réconciliée avec l’Asie !

Je me souviens lors de mon escale à l’aéroport de Séoul, il y avait un espace où l’on pouvait essayer l’habit traditionnel coréen. Je n’ai pas osé franchir cette étape pleine de significations à l’aller, trop timide et peureuse même si cela peut paraître ridicule. Je l’ai franchie au retour, tout comme j’ai essayé de m’imprégner du peu que j’ai pu capter de ce pays à travers deux fois trois heures de déambulation dans son aéroport.

Aujourd’hui après de dures épreuves qui m’ont fragilisée au départ – cette introversion et ce mal-être, ce manque d’assurance et ce perpétuel besoin de reconnaissance, cette peur de ne pas être à la hauteur, cette souffrance de voir ma mère atteinte d’une maladie neurologique incurable qui l’a amenuisée physiquement pendant vingt cinq années, puis mentalement pendant douze années, cette impression de me chercher encore aujourd’hui, … etc – puis rendue plus forte, j’essaie de vivre pour moi et surtout de comprendre cette angoisse qui me hante.

Je n’ai trouvé d’oreilles attentives et de compréhension qu’auprès d’autres adoptés. Cela n’a fait que me réconforter dans l’idée que nous, enfants adoptés, sommes à part et vivons des choses qui nous sont propres. Comme je l’ai souligné plus haut, je suis intimement persuadée que « notre personnalité et notre façon d’appréhender les épreuves de la vie en tant qu’enfants adoptés sont très différentes des autres par rapport à notre vécu et la façon dont a débuté notre vie ».

Je terminerai en rendant hommage à ma Maman (« mia Mamma »), une maman qui nous a éduqués durement jusqu’à la fin de notre adolescence et qui – une fois qu’elle a su que son « travail » était achevé et portait ses fruits – est devenue ensuite une tendre maman, une crème de maman.

« Un angelo è volato in cielo ...

Addio cara, dolce Mamma

Ti amo forte forte »

mercredi 21 novembre 2012

Dans le bain...

Petite partie de rigolade dans le bain..
J avais vu il y a quelques mois, sur le blog de Juliette de la peinture pour bain...on a testé !!






lundi 19 novembre 2012

ECHAPPER AUX MIRROIRS...

Je m’appelle A… et je suis née en 1985, à Séoul dont je n’ai aucun souvenir. J’ai été adoptée très tôt, à l’âge de six mois, tout comme mon frère qui est venu agrandir la famille quelques années plus tard. Nous n’avons jamais cessés d’être aimés et choyés par mes parents et les liens qui nous unissent sont nos racines. Notre vie d’ « adoptés » aurait pu s’écouler paisiblement dans cet oasis de bonheur créé par nos parents mais c’était sans compter sur la bêtise de l’extérieur. Je fais une parenthèse pour souligner combien le film "Couleur de peau miel " est important pour enfin mettre en image et en mots un mal être si difficile à décrire". Comme on peut le lire dans la BD ou le voir, la différence vient toujours du regard de l'autre. 

Sans le vouloir, nous formions une famille étincelante de couleurs où se mêlaient l’or, le bleu, le vert, l’ébène, le lait et le miel, mélange trop détonnant aux yeux de certains qui se sont toujours plu à nous agresser perpétuellement de ces questions pesantes et déplacées :« Ils sont vraiment frère et sœur ? », « Ce ne sont pas vos vrais enfants, alors ? », « Ce n’est pas trop dur de les élever ? », « Combien tes parents ont-ils payé pour t’avoir ? « , « Ah bah c’est sûr, ils ne vous ressemblent pas ! »…Aujourd’hui, je me dis que les racines qui nous rattachent à nos parents ont été bien solides face à la vague de la sottise humaine. 
Et encore, ces questions n’étaient rien face aux réactions primaires des autres enfants. L’insulte fatidique de « chinetoque », les sobriquets malvenus et puants comme le célèbre « bol de riz » et l’image relayée par les films et les séries américanisées des asiatiques stupides et serviles n’ont fait qu’attiser en moi le dégoût et le rejet de mes origines coréennes. A quoi bon préciser à un autre enfant qu’on n’est pas chinoise mais "française, d’origine coréenne" ? Jusqu’à la coupe du monde de football, la Corée n’évoquait pas grand chose dans l’imaginaire des gens et ne semblait même pas avoir une place sur la carte du monde. Avoir les yeux bridés, le nez plat et les cheveux noirs vous condamnait à être irrémédiablement chinois et source de moqueries. Et les souvenirs reviennent ça et là de maladresses impardonnables de la part des adultes à mes yeux d’enfant. Comment excuser l’institutrice qui n’a pas su résister à l’envie de prononcer mon prénom coréen ? Grâce à elle, Hyun-hee est devenu Winnie et l’enfer de la différence a commencé et les surnoms de plus en plus cruels se sont succédés : des grands classiques à l’humiliant « papillon blanc » ou « Tching tchong » qu’on me hurlait aux oreilles, comme si j’étais incapable de saisir un seul mot de français du fait de mon physique. J’ai donc pris le parti de raser les murs, de fuir les miroirs où je ne me reconnaissais plus et de ployer le dos sous les insultes pour ne le relever que dans certains accès de violence. 
Passer une journée sans se faire insulter devenait alors une victoire sinon je fomentais dans ma tête des répliques bouillonnantes et cinglantes, me promettant de les expulser à la tête du prochain assaillant mais les mots restaient au fond de ma gorge. A la différence, E…, mon frère, semblait accepter les insultes et se faisait des amis tout en développant une personnalité vive et solaire ce qui me mettait dans une profonde colère. Comment pouvait-il accepter ce compromis ? A l’adolescence, mon apparence physique est alors devenue un véritable handicap doublé d’une maladresse insupportable alors que mon frère apprivoisait de plus en plus son corps par le karaté et le hip-hop. Engoncée dans le mien, et objet facile de la moquerie des autres, la solitude n’a fait qu’empirer. Pour moi, il n’y avait qu’une seule explication possible : ce physique impardonnable qui signalait sans cesse des racines différentes, étrangères et inconnues. 
Malgré la rencontre avec M… un peu plus tard au lycée qui elle aussi avait été adoptée et le partage de nos souffrances, cette volonté de disparaître n’a fait qu’empirer et a bien failli me coûter la vie. 

Ce n’est que quelques années plus tard que j’ai compris que j’avais finalement réussi à atteindre mon but lorsqu’une étudiante en hypokhâgne m’a dit : « Comment, tu es dans la même classe que moi ? Mais tu dois vraiment être très discrète parce que je ne t’ai jamais remarquée ». La rentrée avait eu lieu un mois auparavant et nous n’étions que quarante…Cet électrochoc m’a fait sortir de cette torpeur dans laquelle je m’étais installée depuis si longtemps et j’ai entamé de nombreux virages : moi qui n’aimait pas parler en public, j’ai décidé de briser ce mutisme en bouleversant l’avenir. Adieu la tranquillité des bibliothèques, derrière les livres qui m’avaient toujours protégée et permis de m’évader, à moi l’enseignement, et pas n’importe lequel : celui du français à des classes bondées et pas toujours très motivées ! Et les électrochocs ont suivis : des rencontres avec des coréens qui s’adressent à moi en prononçant « anianghaseyo » mais aussi avec des amoureux de l’Asie qui trouve en moi une enveloppe bien vide et bien ignorante de ce continent sans cesse rejeté. Et là, les aberrations me sautent aux yeux : grâce à la lecture, j’en connais plus sur l’histoire de la Chine ou la culture japonaise que sur la Corée. Pendant longtemps, ce petit pays n’a rien évoqué d’autres que la scission au niveau du 38ème parallèle, pourtant, ce n’est pas sans l’énergie de nos parents qui n’ont jamais cessé de s’intéresser et de nous faire connaître notre pays d’origine où ils ont fini par nous emmener en 2010. 
Mais cet extraordinaire voyage est une autre histoire et je peux simplement dire que grâce à lui, le reflet dans le miroir me semble plus familier et le regard des autres glisse et n’étouffe plus. (Texte de KIM CHI - site en quête de soi)

vendredi 9 novembre 2012

Les vacances...

Voici en quelques photos nos vacances de la Toussaint...
Pénélope est rentrée de son voyage ravie... elle a trouvé que la semaine s'était vite déroulée.
Nous avons passé quelques jours chez nos cousins en Normandie. Beau temps d'automne...
Nous avons féter les 5 ans de Clovis et les 2 ans de Violette.





Arno qui pêche















                                        Ensuite petit week-end avec les copines Lou et Ninon 







La deuxieme semaine a été un peu plus longue.

Mes "fauves " étaient passablement énervés.
Surtout le mâle de 5 ans !!


On s'est quand même occupé. On a jonglé avec la baby-sitter pour mes rendez-vous....

Ils m'ont aidé a rangé les fournitures reçues pour les Sénégazelles.


Pénélope a suivi le cours de Zumba, toujours pour les Sénégazelles (un vrai succès : 300 inscrits)




Elle a également participer a une pub pour Gémo. Maquillage, bombons, pêche à la ligne...


Violette est passée dans son grand lit. Ca fait toujours bizarre !!


Et pour finir en beauté (et m'achever!), Clovis a fêter son anniversaire avec ses copains, sous une pluie battante. Résultat des courses 6 monstres + les 3 miens dans mon salon...
Bref, derniere ligne droite avant la reprise Lundi...


Sinon : 
 Le Cambodge semblait parler d'une réouverture prochaine (propos démentis quelques jours apres...)
http://asie-info.fr/2012/10/31/le-cambodge-va-reprendre-ses-adoptions-internationales-512556.html

&

Le DVD de Couleur de peau: Miel est disponible à la vente  en France !



vendredi 26 octobre 2012

Adoptants-Adoptés en images !

Depuis quelques temps, je me suis lancée dans ce projet photos.

Avant d’être photographe, je suis d’abord maman de 3 enfants adoptés.
Pénélope 7 ans née au Vietnam, Clovis 5 ans né au Cambodge et la petite dernière, Violette 20 mois née au Laos.
J ‘ai un projet photographique qui me tient a coeur depuis plusieurs années.
Je suis à la recherche de parents adoptants qui aimeraient témoigner et se faire photographier avec leurs enfants..

Les Portraits seront   »simples « , des portraits serrés, et ces photos seront accompagnés d’un texte, racontant le jour de la rencontre, les émotions…

Ce projet est  en cours.. donc si vous êtes concernés, ou si vous connaissez dans votre famille, vos amis, vos collègues, des petits loulous venus d’ailleurs, mais aussi des adultes, contactez moi. Un portrait  30×40  sera offert aux personnes photographiées. D’avance Merci !





QUELQUES EXPLICATIONS POUR LES PERSONNES INTÉRESSÉES :
Une séance dure en général 1 heure, parfois un peu moins selon les enfants. Le studio est a côté de Nantes, à Treillieres. Pour ce qui est de l'exploitation des images, vous me donnez l'accord de me servir de la ou des photos choisies, avec votre texte. Le but final n'est pas encore bien précis, je réfléchis...C'est un travail de longue haleine, puisqu'il faut tout de même du temps avant que les portraits ne se concrétisent..
Avant toute publication, un accord vous sera redemandé...donc ne vous inquitez pas...si vous avez des questions gfur1@me.com...et surtout faîtes tourner sur vos blogs si vous le pouvez afin que ce projet "grandisse"...et pour répondre à Celine, non ce n'est pas réservé aux enfants d'origine asiatiques..au contraire je veux de la  diversité !!!
je ne prends pas toujours le temps de répondre a vos messages (par faute de temps) mais merci pour tous vos messages toujours très sympas a lire !!!

Juliette 


"le 4 mars 2011, après tant d'année d'attente, d'espoir, de rêves, nous croisons enfin tes grands yeux noirs. Tu as 27 mois, tu es née à Ho Chi Minh Ville, au Vietnam.
Le 4 mars 2011, c'est le premier jour du reste de notre vie"

Sorya


Selon une croyance asiatique :


un fil rouge invisible relie ceux et celles qui sont destinés à se rencontrer

indépendamment de l'endroit, de la circonstance ou du calendrier.

Ce fil a pu s'étendre ou s'embrouiller mais sans jamais se rompre
pour arriver à notre merveilleuse rencontre

        avec Sorya, le 20 août 2008, à Kompong Speu, au Cambodge
        Sorya avait 8 mois et 8 jours, elle est née le 12 décembre 2008

Il y a longtemps que nous t'attendions
mais on ignorait que tu viendrais d'aussi loin
d'un pays aux senteurs de lotus et de jasmin
d'une région de rizière et de mousson
d'une terre chargée d'histoire et de tradition.

Rencontre magique de complicité
que tous les mots du monde ne pourraient expliquer
premiers regards profonds et éveillés
premiers instants de tendresse spontanée
d'une petite bouille à la fois intriguée et apaisée
qui se love sur le sein de Maman "dans tous ses états"
et sur le ventre de Papa qui n'en revient toujours pas!

Il ya longtemps que tu es dans nos coeurs
et avec Maël, ton fréro le héros, tu nous remplis de bonheur.
Tu es dans notre vie depuis déjà 4 ans
que tu illumines chaque jour, chaque instant
avec le sentiment que tu as toujours été avec nous
        Son plus beau sourire est pour vous!

On aime tout chez toi
ta frimousse, ta vivacité, tes rires, ton sourire, ta couleur
même tes cris, tes colères, tes chagrins et tes pleurs
qui s'égrènent très vite en calins de bonheur
et parce que c'est Toi!     On a choisi un prénom qui te sied à merveille
notre fille pour la Vie!      Sorya : notre rayon de soleil!
        MERCI A TOI, MERCI LA VIE!



Élouan & Maël


Elouan né le 15 juillet 2003 à Hô Chi Minh date de notre rencontre: 22 septembre 2006 (3 ans et 2 mois)- Orphelinat de Tam Binh.

Maël né le 4 janvier 2008 à Hô Chi Minh date de notre rencontre:  29 juin 2009 (17 mois)- orphelinat de Tam Binh.
Petite anecdocte: Elouan disant à son frère à notre arrivée à Roissy: "Tu vas voir, c'est génial à la maison". Cela nous a énormément touchés, nous étions heureux de rentrer tous les 4 à la maison, Elouan était le plus fier des grands frères. 


Agathe
"Je suis avec toi, c'est ça le bonheur"


Thibault