dimanche 29 mai 2016

La bonne étoile

Sur ulule, faites un don... dès 1 euro !

Une école pour Dak Nong
Donnons un accès à l'éducation aux enfants de la région la plus pauvre du Vietnam

Nos objectifs concrets afin de donner une chance aux enfants de s'en sortir sont les suivants :
- Construire et équiper 5 classes primaires accueillant les orphelins, les enfants handicapés moteurs et les enfants défavorisés de Dak Nong.
- Construire et équiper 3 classes spécialisées pour accueillir des enfants polyhandicapés qui n’ont aucune structure adaptée dans cette région.

https://fr.ulule.com/labonneetoile-vietnam/

la bonne etoile



vendredi 8 janvier 2016

dimanche 27 décembre 2015

samedi 14 novembre 2015

Evidemment


Y a comme un goût amer en nous
Comme un goût de poussière dans tout
Et la colère qui nous suit partout
Y a des silences qui disent beaucoup
Plus que tous les mots qu’on avoue
Et toutes ces questions qui ne tiennent pas debout
Evidemment
Evidemment
On danse encore
Sur les accords
Qu’on aimait tant
Evidemment
Evidemment
On rit encore
Pour les bêtises
Comme des enfants
Mais pas comme avant
Et ces batailles dont on se fout
C’est comme une fatigue, un dégoût
A quoi ça sert de courir partout
On garde cette blessure en nous
Comme une éclaboussure de boue
Qui n’change rien, qui change tout
Evidemment
Evidemment
On danse encore
Sur les accords
Qu’on aimait tant
Evidemment
Evidemment
On rit encore
Pour les bêtises
Comme des enfants
Mais pas comme avant
Pas comme avant

vendredi 30 octobre 2015

lundi 19 octobre 2015

Petit week end au Cap-ferret

Toujours aussi beau et revivifiant...

jeudi 24 septembre 2015

Marie Salze a été adoptée au Guatemala quand elle avait trois mois. Aujourd'hui, elle a rencontré sa mère biologique.

UN très beau reportage hier dans le jt ( lien ci dessous )

http://www.francetvinfo.fr/france/adoptes-ils-tentent-de-retrouver-leurs-parents-biologiques_1096869.html

Pour certains, c'est un rêve. Chaque année en France, de nombreux enfants adoptés tentent de retrouver leurs parents biologiques. Marie Salze a été adoptée au Guatemala quand elle avait trois mois. Grâce à une association, elle a retrouvé sa mère biologique. Finalement, quatre ans après les premiers contacts, les deux femmes se sont retrouvées en France. Au moment des retrouvailles, les parents adoptifs sont présents. Ce sont même eux qui sont allés chercher sa mère au Guatemala.

"Je ne pourrai jamais effacer tes blessures"

"Je te demande seulement pardon", souffle la maman biologique à sa fille avant d'assurer que "c'est le plus beau jour de [sa] vie". Quant aux parents adoptifs, ils ne sont pas inquiets. "C'est que du plus", explique Christine Pommepuy. "Je me souviens quand adolescente, elle a commencé à se poser des questions. Je m'étais dit 'le plus beau cadeau que je puisse faire à Marie, c'est retrouver sa mère biologique'."
Après les retrouvailles, place à la découverte. La mère biologique a le bonheur de pouvoir découvrir le lieu où sa fille a grandi. "Le cadeau que je peux lui faire, c'est de lui dire : tu m'as donnée, je ne pourrai jamais enlever ce mal, je ne pourrai jamais effacer tes blessures, mais regarde, c'est l'accomplissement de ma vie", rapporte Marie.

lundi 7 septembre 2015

Les Chedid… quel bonheur !!


La semaine dernière, j'ai eu la chance d'assister au concert de la famille Chedid, les frères, la soeur et le père . Un pur bonheur.. les chedid a Vallet



mardi 1 septembre 2015

 C'est la rentrée : CM2 - CE2 - GS.
Les grands sont contents de retrouver leurs copains, copines.. Violette elle suit … Pour Violette, 30 élèves dans la classe.. !! Bon courage !


lundi 17 août 2015

Quand l'enfant adopté ne vient pas: le calvaire de la chambre vide

Quand l'enfant adopté ne vient pas: le calvaire de la chambre vide

Maman de Candide et de Clovis, adoptés au Congo



Je viens de fêter mes 40 ans et j'aime un homme qui ne pourra jamais me donner d'enfant. Nous voulons pourtant former une famille! Nous écartons les FIV et nous mettons à rêver de ce petit bout de toulabas, nous allons adopter. Nous nous marions et en février 2011, obtenons notre fameux sésame de l'adoption pour un enfant de 0 à 3 ans de toute ethnie. Quel bonheur!

Cet agrément nous donne des ailes, nous écrivons partout, remuons les 4 coins de la terre à la recherche de notre enfant. Nous nous orientons essentiellement vers l'étranger, mais déposons aussi un dossier en France. La tâche n'est pas simple, nous ne rentrons pas du tout dans les cases des adoptants idéaux. J'ai 42 ans et nous ne sommes mariés que depuis un an, alors qu'il en faut 5 dans la plupart des pays. Les réponses sont toutes négatives. La Colombie nous ouvre ses portes un moment, mais nous les referme aussitôt. Nous envoyons un dossier au Mali, mais sans succès. Nous faisons ainsi le tour de la planète sans résultat... Seuls et perdus dans nos recherches, nous pataugeons. En octobre 2011, lors d'une réunion de familles adoptantes, nous faisons la connaissance de 2 couples, nous ne sommes plus seuls. Le soir même, nous nous connectons à un forum d'adoption qui s'avère être une mine d'informations! Les copinautes se bousculent pour nous donner des idées: avez-vous pensé à ceci, à cela? Avez-vous écrit à "Vivre en Famille"? Oui, nous l'avons fait, trois fois et trois refus! Quelques copinautes ont adopté par VEF et nous les vantent. Je décroche mon téléphone pour les appeler, nous sommes à bout de forces, ne sachant plus où chercher, désespérés. Ce jour-là, la chance me sourit, car je parle directement avec madame L, présidente de l'association. Je lui explique notre parcours, les lettres de refus et épuisée par cette pression, je fonds en larmes. Je vous jure que ce n'était pas prévu! Mais madame L me demande de lui envoyer notre dossier. J'ai continué à pleurer, mais de joie cette fois-ci, je savais qu'on venait d'avancer vers notre petit bout.

En septembre 2012, nous sommes convoqués pour un entretien au siège de VEF. Nous n'en menons pas large. L'entretien semble bien se dérouler, mais le stress est au maximum. Quelques jours plus tard, notre vie prend un tournant à 180 degrés: "Nous avons le plaisir de vous informer que vous avez été retenus...". Nous pleurons, rions, c'est juste incroyable! Nous avons trouvé notre chemin et adopterons avec "Vivre En Famille".

Le 2 octobre au soir, 5 jours exactement après le courrier, le téléphone sonne, c'est madame L qui nous annonce que nous sommes parents d'un petit garçon de 2 ans et demi, du merveilleux Congo. Comment vous expliquer ce que l'on ressent dans ce cas-là? C'est tout simplement merveilleux, nous sommes parents, papa et maman, nous avons un petit garçon que nous appelons Clovis. Huit jours après, nous avons rendez-vous aux bureaux de VEF pour découvrir sa photo. Nous fondons littéralement, Clovis est beau comme un ange, aux traits fins et au regard si triste. Nous sommes comblés.


Les jours passent, notre chagrin est immense. Fin mars, nous recevons un appel de madame L, nous sommes les parents de Candide, 14 mois, née au Congo comme Clovis. Nous sommes de nouveau parents et pourtant nous n'avons pas attendu les 9 mois qui sont nécessaires pour pouvoir redonner naissance. Nous sommes partagés entre le deuil et la vie. Cette période est trouble. Nous partons découvrir sa photo, mais nos cœurs sont lourds. Nous sommes émus de la découvrir, mais Clovis reste omniprésent. Au fil des mois, Candide trouve sa place dans notre coeur. Nous avons 2 enfants dont un au ciel. Nous découvrons des petits films de notre Poucinette qui font chaud au cœur, un petit rayon de soleil au rire facile, belle comme un cœur.

Le 25 septembre 2013, les autorités congolaises suspendent les autorisations de sortie du territoire pour les enfants adoptés pour un an. Ils souhaitent revoir la loi sur la famille et l'enfant. Nous sommes de nouveaux anéantis. Le chemin de croix de 1300 de familles à travers le monde commence, de plus de 300 familles en France et autant d'enfants au Congo. Les mois qui suivent sont ponctués de quelques espoirs dans une tempête de désespoirs. Paradoxalement, en avril 2014, Candide devient juridiquement notre fille, elle porte désormais notre nom de famille au Congo.

Nous attendons impatiemment le 25 septembre 2014, pensant naïvement que les adoptions vont reprendre, mais le Congo décide de prolonger le moratoire pour une durée indéterminée, les familles ne comprennent plus. Pendant ce temps, les enfants grandissent. Ils savent tous qu'ils ont des parents qu'ils connaissent à travers des photos, mais ignorent le sens réel de ce mot. Nous leur envoyons des jouets, des lettres, des albums photos, mais ne pouvons les toucher, nous les aimons à distance. Notre entourage n'y croit plus vraiment, certains ne posent même plus de questions. La situation dans les orphelinats devient critique, les finances des OAA (Organismes Autorisés pour l'Adoption) sont malmenés, les orphelinats surpeuplés. Pourtant, nous continuons à recevoir des photos et des petits films de nos enfants chantants et dansants, tous ont le sourire. Ça fait plaisir de recevoir des photos, mais ça fait mal aussi. Candide n'est plus le bébé chancelant, c'est une petite fille. Madame L leur répète souvent: "Il faut bien parler le français parce qu'en France, on ne parle que le français". Candide, du haut de ses 3 ans l'a très bien compris et un jour, elle tire sur la manche de madame L: "Ben Candide, elle parle très bien le français maintenant, alors pourquoi je ne vais pas en France?". Comment vivre sans elle? Comment lui expliquer que papa et maman n'attendent qu'un mot pour sauter dans l'avion pour la serrer dans nos bras? Comment expliquer aux enfants que certains ne reviendront plus, car ils sont partis rejoindre Clovis? Qui sera le prochain? Nous ne comprenons plus le sens de cette fermeture, nous apportons l'amour et on nous ferme la porte. Nous débutons dans quelques jours notre second agrément. Nous allons devoir repasser devant l'assistante sociale et la psychologue pour que dans quelques mois, nous puissions espérer poursuivre notre parcours d'adoption et ne pas perdre Candide. Nous sommes épuisés par cette attente mais gardons espoir pour Candide, ne la décevons pas.
Pour Clovis et Candide.

dimanche 19 juillet 2015

Les chaises musicales

https://instagram.com/p/5Udd_uolzd/

jeudi 16 juillet 2015

Demande d'adopté… par Bianca Longpré

Chaque jour j'entends de ces remarques stéréotypées et désagréables parce que mes enfants ne sont pas beiges comme moi. Chaque jour ma fille de bientôt 6 ans entend ces mêmes phrases redondantes qui lui rappellent qu'elle n'est pas mon enfant biologique. Chaque jour on remet en cause le fait qu'elle soit québécoise seulement parce qu'elle est brune.
Je voudrais dire à tous que les blagues et les stéréotypes sur le physique ou la nationalité d'un enfant c'est NON, juste NON. Encore plus NON devant EUX. Un enfant aux yeux bridés n'est pas meilleur pour prendre des photos que ma fille brune et une enfant brune n'est pas nécessairement douée pour la danse.
Cessez de demander DEVANT les enfants de quelle nationalité, pays, origine ou (encore pire) de quelle race ils sont. Mes enfants sont québécois depuis plus d'une génération aussi bruns sont-ils. Toi, tes arrières grands-parents sont-ils Allemands, Français ou Italiens? Quand t'avais 4 ans, tu t'en foutais surement. Quand je te dis que mon enfant est québécois et que je change de sujet, de grâce, cesse de me questionner. 
On ne demande jamais "Depuis quand tu les as?". Mes enfants ne sont pas une voiture. Je n'ai pas envie d'expliquer devant eux depuis quand ils sont avec moi. Depuis que j'attends un enfant, ils sont dans mon coeur. Pour eux, ils ont toujours été avec moi. Ils ne se souviennent pas d'avant. Leur histoire, ils la connaissent, mais peut-être qu'ils n'ont pas envie de la dire 5 fois par jour. Parce que oui, plusieurs fois par jour on les questionne là dessus. Et leur histoire personnelle ne vous regarde pas. En privé, il me fera plaisir de vous répondre.
Ne me demandez pas devant eux s'ils sont de "VRAIS" frères et soeurs. Oui mes enfants sont de vrais frères et soeurs, comme ils sont mes vrais enfants. Pour mes enfants, je suis leur vraie et seule maman. Leur fratrie, ils y tiennent plus que tout. Le cœur de mes enfants à la même couleur que le mien. 
J'aimerais tant ne plus jamais entendre que je fais un beau geste de recueillir des enfants abandonnés, encore moins devant eux. Mes enfants ne sont pas des chiens abandonnés de la SPCA. Mes enfants ne sont pas abandonnés. Mes enfants ont une histoire, mais ils ne sont pas abandonnés. Je suis plus chanceuse qu'ils le sont de les avoir dans ma vie. Adopter pour moi n'est pas un geste altruiste, mais un geste égoïste de vouloir des enfants dans ma vie. Ils sont la chance de ma vie. Je n'ai pas sauvé des enfants. Ils ont fait de moi une mère. Chacun a trouvé ce qui lui manquait: une famille. 
En tant que parent, je vous demande de ne jamais juger leurs comportements par le fait qu'ils sont "adoptés". Mes enfants ne veulent pas constamment se faire rappeler leur histoire. Je veux qu'ils soient traités comme tous les enfants et qu'ils assument leurs comportements, point. 
Apprenez donc à vos enfants que certaines mamans sont enceintes du coeur. Leur enfant grandit dans leur coeur jusqu'à leur arrivée. Que la couleur de la peau n'a rien à voir avec la famille. Expliquez à vos enfants ce que c'est une famille. Pas juste les liens de sang. Expliquez à vos enfants que l'on n'est pas obligé de dire à un enfant qui est né dans le coeur de sa maman qu'il est un enfant adopté. Comme ces enfants-là ne rappellent pas sans arrêt aux autres d'où ils viennent.
J'aimerais que vous cessiez vos questions, parce que depuis que ma fille est en âge de les comprendre, chaque jour, je vois du chagrin dans ses yeux.

mardi 23 juin 2015

Instagram...

N'hésitez pas à nous suivre sur Instagram.. Sous le nom de fur.tivement.
Photographe, Instagram me convient désormais plus, que le blog même si je continue à l'alimenter de temps en temps.. À bientôt..

mardi 16 juin 2015

Livre sur l'adoption

Le livre Instantanés traitant de l'adoption est désormais au prix de 25 euros, livré chez vous.
Les frais de port sont gratuits.
1000 ont déjà été vendus ce qui est déjà énorme, mais il en reste 500.. n'hésitez pas, puisque les fonds sont reversés a AEC, association qui aide les orphelins du Cambodge, pays d'ou vient mon fils Clovis.


lundi 8 juin 2015

Un très bel article sur l'adoption...Comment élever un enfant adopté ? Amour, patience, compréhension : des notions-clés

Par 
Adopter, c’est choisir. Etymologiquement, c’est même "choisir de préférence". L’adoption suppose dès lors chez l’enfant recueilli à la fois l’idée d’avoir été l’objet d’un choix, qu’il lui faudra au moins partiellement assumer, et celle d’avoir fait l’objet d’une préférence qu’il devra continuellement confirmer.

Or, quand les bases sur lesquelles se fonde le développement sont chancelantes, l’estime de soi, plus instable, ne permet pas toujours de se sentir continuellement à la hauteur de ce choix et invite plus souvent à s’envisager comme décevant. Voilà pourquoi la construction d’un enfant adopté est parfois plus délicate, souvent plus difficile que celle d’un enfant biologique.

L’angoisse d’être abandonné est naturellement plus forte

Les entraves normales qui grèvent le processus éducatif sont ainsi parfois interprétées par lui comme des marques de rejet, des indices de déception ou des indicateurs de regret. La moindre réprimande, la plus petite perception d’une injustice, tout peut, s’il est envisagé en fonction d’un schéma d’interprétation négatif, déclencher un séisme.

Chez les enfants adoptés, les difficultés éducatives, même les plus normales, risquent davantage d’entrer dans une grille d’interprétation à la fois systématique et automatique qui, en servant de caisse de résonance à leurs questions identitaires, fait écho à leurs traumatismes affectifs. C’est ce que l’on appelle en psychologie cognitive, un modèle du monde.

Or, la compréhension de ce modèle du monde que s’est forgé l’enfant adopté et la prise en compte des questions identitaires que suppose le côté obscur ou flou de ses origines, ne s’imposent pas comme des évidences. C’est pourtant ce modèle du monde complexe et ambigu qu’il importe de maîtriser pour comprendre pourquoi ces enfants ont tendance à manifester davantage de troubles comportementaux, ou de difficultés éducatives en famille ou à l’école que les autres.

C’est en outre la nécessité de remanier ce modèle du monde pour faire face aux épreuves de la vie qui explique aussi, que, comme le souligne Y.H. Haesevoets dans une autre étude*, les personnes adoptées tendent à consulter plus souvent pour des problèmes psychologiques que d’autres personnes une fois devenues adultes.

Chez l’enfant recueilli, l’angoisse d’être abandonné est naturellement plus forte que chez l’enfant qui est amené à grandir là où il est né.

Seuls 53% des enfants adoptés seront bacheliers

Quand on a vécu une ou plusieurs ruptures précoces, comme cela peut être le cas par exemple chez les enfants carencés relationnels, il est somme toute normal de développer un pattern d’attachement "insecure", anxieux ou ambivalent qui provoquera de la méfiance par rapport à tout ce qui, de près ou de loin, ressemble à de l’affection.

Cette forme peu assurée d’attachement amènera ainsi parfois l’enfant, qui anticipe la crainte d’être abandonné, à agir de façon à, paradoxalement, provoquer l’abandon qu’il craint par-dessus-tout en se montrant à l’occasion difficile voire insupportable.

Ces troubles de l’investissement peuvent par ailleurs également – comme le suggère l’étude qui indique que seuls 53% des enfants adoptés seront bacheliers contre 90% dans la population contrôle – parasiter la sphère scolaire quand l’anxiété face aux apprentissages et aux tâtonnements qu’il suppose inévitablement amplifie chez l’enfant la crainte de décevoir voire de ne plus être aimé en cas d’échec.   

C’est tout cela qui explique, que, comme l’a merveilleusement montré Pialat dans son superbe film, "L’enfance nue" – un film qui devrait, selon moi, être regardé par chaque éducateur et chaque parent confronté à la difficulté d’éduquer un enfant –, pour épanouir un enfant dont le passé de souffrance agit comme une ombre portée, l’amour ne suffit pas toujours.
Pour guérir un enfant qui a été trop douloureusement blessé dans sa vie antérieure, il faut sans doute aussi qu’à l’affection authentique se surajoute une énorme dose de compréhension et un maximum de patience.

La compréhension et la patience : les maîtres mots

De la compréhension parce qu’il faut concevoir pourquoi ce n’est pas si simple d’aimer quand l’affection vous a, un jour, été brutalement retirée ou qu’elle vous a été, depuis toujours, violemment refusée.

De la patience parce que l’attachement n’est pas instantané (cette fausse croyance provient de l’époque où les parents adoptifs venaient chercher les enfants dans les orphelinats et étaient convaincus que le premier enfant qui leur tendrait les bras serait celui qu’ils devaient adopter) mais résulte au contraire d’un processus lent qui de l’enfant téflon (celui qui n’adhère pas) à l’enfant velcro (celui qui "colle" trop) ne se constitue pas toujours comme un long fleuve tranquille mais admet au contraire tous les soubresauts.  

Quand l’amour qui la nourrit s’enrichit de ces deux ingrédients – la compréhension et la patience – l’adoption, même si elle n’est jamais un jeu d’enfant, devient alors cette merveilleuse aventure affective au sein de laquelle un enfant s’appuie sur deux adultes qui l’ont choisi pour grandir le mieux possible et s’épanouir en dépit de ce qu’il a vécu.   

jeudi 14 mai 2015

En vrac…des images par çi, par là...

Quelques images de ces deux derniers mois..




Les pitreries de Violette, notre chien Marcel qui grandit, un essai de cours de break dance..


Le premier petit concours d'équitation pour les loulous…, let les vacances au ski.





Une semaine sous un beau soleil, une équipe de 9 couples de potes, des enfants, des ados ( grrrr ), de la bière, et des fous rires...


















 Quelques jours de soleil à la maison….


















lundi 11 mai 2015

Instagram

Coucou,
vous pouvez désormais nous suivre sur Instagram, sous le nom de furtivement.

lundi 27 avril 2015

Les Maternelles

Bonjour,

Journaliste pour « les Maternelles » (programme quotidien consacrée à la parentalité et diffusée sur France 5), je prépare une émission autour de l’adoption d’un (ou plusieurs) enfant grand.
Nous aimerions évoquer les raisons qui amènent les postulants à envisager cette forme d’adoption, la façon de s’y préparer (pour les futurs parents adoptifs et pour l’enfant), l’accompagnement avant, pendant et après le moment de l’apparentement… et puis, au long des années, les difficultés et les joies de cette parentalité.

Je cherche à discuter, par téléphone dans un premier temps, avec des postulants ou parents. Nous pourrons également envisager avec les personnes intéressées une éventuelle participation à cette émission, qui serait préparée en concertation avec elles.

Pour information, l’émission est enregistrée le 12 ou le 13 mai et nous prenons bien entendu en charge les frais de déplacement.
j’ai bien conscience que nos délais sont un peu courts, pour être ceux d’une émission quotidienne… j’espère toutefois que certains parents seront intéressés.

Je suis joignable par mail à j.rey@neria.fr, par téléphone au 01 41 22 33 37 ou au 06 45 71 21 76.
Je me tiens à votre disposition pour davantage de précisions.
A bientôt,
Jeanne Rey

vendredi 24 avril 2015

mercredi 22 avril 2015

lundi 30 mars 2015

Appel à témoins

Bonjour, contactée par une journaliste ce matin, je transmets le message :
Je m’appelle Laura et je travaille à la rédaction de l’émission Toute Une Histoire diffusée sur France 2.
Je me permets de vous contacter dans le cadre de votre livre « Instantanés ».
Pour l’un de nos prochains sujets, nous allons donner la parole à des femmes qui ont fait le choix d’adopter alors qu’elles avaient déjà un (ou plusieurs) enfants biologiques.
Voici des exemples de témoignages recherchés:
- Après avoir eu plusieurs enfants biologiques, pour votre petit dernier, vous vous êtes tournés vers l’adoption
- Vos enfants rêvaient d’avoir un petit frère / une petite sœur de l’autre bout du monde et c’est eux qui vous ont convaincus d’adopter
- Vous vouliez faire un dernier bébé mais à cause des difficultés que vous avez rencontrées, vous avez eu recours à l’adoption
- Vous venez tout juste d’adopter un bébé et vous faites tout pour que vos enfants biologiques l’acceptent au mieux
- En adoptant cet enfant, vous pensiez que ce serait le dernier, mais contre toute attente, vous avez décidé par la suite d’accueillir un autre bébé
Est-ce que vous connaîtriez des familles qui pourraient être concernées ?
L'enregistrement se déroulera le vendredi 3 avril dans les studios de France Télévisions (92).
Les frais de transport et l'organisation sont pris en charge par la production.

Je vous remercie par avance,
Laura Benon
Rédaction « Toute Une Histoire »
Tél : 01 53 84 30 80
Mail : lbenon@reservoir-prod.fr

mardi 24 mars 2015


Décharge de Phnom Penh au Cambodge ou des enfants viennent ramasser les détritus pour nourrir leur famille...#parisMatch